Les études utilisant les projections climatiques n’aboutissent pas toutes à une augmentation du risque d’inondation. Cependant, l’hypothèse mérite d’être prise en compte, d’autant plus que le territoire métropolitain est aujourd’hui plus vulnérable. Il s’est densifié, complexifié, imperméabilisé et comporte de nombreux réseaux souterrains (électricité, transports en commun, chaleur, gaz, assainissement…). Une crue centennale pourrait entraîner jusqu'à 30 milliards d’euros de dommages directs, et l’équivalent en perte de PIB.
Le bassin de la Seine est concerné par des inondations à cinétique lente, dues notamment à :
- De fortes pluies sur une longue période, qui entraînent une saturation des sols en eau et un gonflement des cours d’eau
- Une simultanéité des crues des affluents de la Seine
- Du gel ou de la neige, qui imperméabilisent les sols et constituent un stock d’eau important pouvant fondre rapidement.