Forêts urbaines, bosquets de ville, micro-forêts, forêts Miyawaki… depuis quelques années, ces nouveaux concepts et aménagements se déploient dans les villes françaises et européennes.
Face au dérèglement climatique, les paysagistes, les urbanistes et les écologues explorent de nouvelles manières de renforcer la place de la nature au cœur des villes. Mais confrontés aux hausses de températures et aux sècheresses, les arbres souffrent davantage en milieu urbain. Un enjeu de taille si l’on considère qu’ils font naturellement partie de la solution : climatiseurs naturels, purificateurs d’air, abris pour la biodiversité…
En recréant des écosystèmes inspirés des forêts au sein desquels les végétaux se soutiennent entre eux, les « forêts urbaines » (100 à plusieurs milliers d’arbres plantés selon les endroits) apportent une réponse davantage adaptée au climat d’aujourd’hui et de demain.
Mais d’où vient ce concept ? Quelle est la plus-value de ces forêts urbaines pour les habitants des villes et pour la biodiversité ? Et comment intégrer ces espaces naturels au sein des villes ?
Intervenants
• Michel Desvigne, architecte paysagiste ;
• Marine Linglart, écologue spécialiste des milieux forestiers en milieu urbain ;
• Marie Gantois, ingénieure agronome à Ville de Paris.
Une table ronde animée par Laurence Duffort, directrice du CAUE de Paris.