L’exemple des lieux de baignade à Toulouse :
Dans certaines piscines en plein air mal éclairées, l’ouverture prolongée nocturne peut être rendue compliquée. En effet, ces ouvertures peuvent engendrer des problèmes de sécurité concernant la surveillance de la baignade. À Toulouse par exemple, alors que certains bassins couverts sont restés ouverts jusqu’à 22 h, d’autres bassins de plein air ont fermé à 21 h pour des raisons de sécurité. « La baisse de la luminosité liée à la tombée de la nuit rend, en effet, très problématique la surveillance de la baignade de ces bassins en plein air », explique la mairie.
L’exemple des espaces verts ouverts la nuit à Paris :
À Paris, la mise en place d’animation a contribué au succès de l’opération. La Ville de Paris a permis à des associations de proposer des projets d’animations nocturnes dans ces parcs et jardins afin d’attirer les visiteurs. Paris sous les étoiles, Ciné Parc, yoga, contes, observation de la biodiversité… Ces animations ont été programmées en collaboration avec les mairies d’arrondissement et des associations. Les équipes ont également informé les usager·ères quant à l’ouverture nocturne des parcs. Des équipements supplémentaires ont été mis en place et les pratiques aménagées afin de recevoir le public toute la nuit.
Afin d’assurer la sécurité des sites, les patrouilles ont été renforcées. En complément des équipes de la DPSP, la Ville a fait appel à des équipages privés pédestres ou véhiculés pour assurer la sécurité des usager·ères. Sur l’ensemble des années, la Ville note peu de plaintes et signalements au regard de l’importance des opérations.